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RÉSEAU COLLECTIF DE PIÉGEAGE DU LIBOURNAISLe réseau de surveillance des insectes ravageurs de la vigne a été mis en place en 2008 à l'initiative des vignerons du Libournais. Au travers de ce réseau, les objectifs du GDON sont :
En 2012, ce réseau devient multipartenaire avec la collaboration des organismes de la distribution et de conseil. Composition et suivi du réseauIl est constitué de 250 à 300 pièges jaunes Tri-Anglues® répartis sur 12 500 ha de vignes (densité : 1 / 40 ha de vigne). Le suivi des ravageurs concerne les tordeuses de la grappe (Eudémis & Cochylis) et les cicadelles vertes et de la flavescence dorée. 1/ Méthode d'attraction et de piégeage
2/ Relevé du piègeLes comptages sont réalisés deux fois par semaine. Un relevé est effectué par un technicien du GDON (lundi ou mardi), l’autre est sous la responsabilité des viticulteurs participants (fin de semaine). Le relevé bihebdomadaire des pièges permet de connaître la dynamique globale des tordeuses pendant la campagne. Si un traitement s’avère nécessaire (voir partie « recensement des larves »), un relevé quotidien du piège à certaines périodes clés permettra d’estimer avec précision le départ du vol (3 jours consécutifs avec captures) et d’utiliser cette information pour positionner un traitement insecticide de manière optimale. Evaluation du niveau de pression Vers de grappe1/ Intérêts et limites des pièges dans la stratégie de protectionLes adultes des espèces de nuisibles recensées par le réseau de piège, ne sont pas la cause directe des dégâts engendrés sur la vigne. Ce sont leurs larves qui en sont à l’origine éventuelle. De ce fait, la finalité réelle du piégeage est de déterminer les périodes de reproductions et de ponte des différentes espèces de ravageur. Le piège conserve en priorité une fonction d’ « horloge », c'est-à-dire qu’il sert à identifier les périodes optimales pour réaliser les observations larvaires et positionner un éventuel produit. Pour affiner l’estimation du niveau de risque, il est donc nécessaire d’effectuer des comptages de larves au moment propice. 2/ Dégâts engendrés par les Vers de grappeLa perte de rendement associée aux dégâts directs de vers de grappes, est négligeable dans le Libournais. Seul leur rôle éventuel dans l’installation du Botrytis sur les parcelles est préjudiciable (dégâts indirects). L’ensemble des mesures prises dans le cadre de la protection contre les vers de grappes s’avère inutile s’il n’est pas associé à une stratégie de lutte efficace contre le Botrytis (pratiques culturales, fongicide,…). De même, les perforations n’ont pas de conséquence lorsque le climat de fin de saison ne permet pas l’installation du champignon.
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